Résumé :
Jacinthe et Stevlan se sont aimés à la folie. Mais la prison les a séparés et le gitan est encore sous les verrous lorsqu’on lui révèle que Jacinthe a un enfant. Un enfant qui lui ressemble.
Alors il s’évade, pour retrouver Jacinthe et connaître « son fils ». Julie, elle, s’inquiète de ne pas savoir ce qu’est devenu son petit frère, Joël. Elle le cherche partout, dans les hôpitaux psychiatriques en Vendée, puis jusqu’à Nantes et encore Bordeaux. Par hasard, Stevlan et Joël se sont croisés autrefois, en prison. Par hasard aussi, Jacinthe et Julie se sont liées. Les recherches de Julie et Stevlan se mêlent bientôt, tissent un nouveau chemin...
Ce quatrième roman d’Armande Burneau est bouleversant, il raconte les histoires de femmes et d’hommes cabossés par la vie, il raconte des vies malmenées, mais aussi des histoires d’amours que l’on n’imagine pas. Et pourtant elles existent, sous nos yeux, tout près de chez nous.
ISBN : 978-2-36803-260-2
Date de publication : 08/06/2018
Chronique du 08 août 2018 par Marie B. de « Une araignée au Plafond » :
J’ai été très émue par la lecture d’Une araignée au plafond.
Comme il est écrit sur la 4ème de couverture :
«Ce quatrième roman d’Armande Burneau est bouleversant. Il raconte les histoires de femmes et d’hommes cabossés par la vie, il raconte des vies malmenées, mais aussi des histoires d’amour que l’on n’imagine pas. Et pourtant, elles existent, sous nos yeux, tout près de chez nous.»
Je vous recommande vivement cette lecture. Je dirais même que des 4 romans, c’est celui qui m’a littéralement touché en plein cœur, un renouvellement d’émotions.
Rires et larmes ont ponctué ma lecture, car dans ce récit fictif, c’est une histoire de vies qui est retranscrite autour de personnages attachants et dans des univers alternant entre la douceur et le ron ron d’une vie bien rangée et la violence de l’enfermement en prison et en psychiatrie.
Mais revenons à notre araignée …
Le livre se compose de deux parties :
« Mon pote le gitan » et la seconde dans laquelle j’ai totalement plongé : «L’araignée au plafond»
Je vous propose 2 extraits :
1ère partie : - « Bon, c’est dit, je pars.
Cette fois ça y est, elle s’en allait. Elle traversa le rond-point, mais quand même, elle se retourna à nouveau, les yeux pleins de regrets.
Le voilà !
Il arrivait. Débonnaire, les mains dans les poches, et même d’ici elle voyait ses yeux lui sourire. Et elle se précipita, échevelée, titubante sur ses talons trop hauts, dans ses bras si puissants, si doux…»
2nde partie : - « Mais peut être que je dois vous raconter comment ma mère est morte. J’avais deux ans. On était dans la cuisine Juju et moi. La maman est allée dans le cagibi, en nous recommandant de rester sages. Et soudain, un bruit énorme, assourdissant, gigantesque, horrible, monstrueux, et une fumée noire, suffocante, effroyable envahit la cuisine. Je hurlai, terrifié. Juju m’a pris la main, elle répétait : Ne pleure pas Jojo, ne pleure pas, maman va revenir.
Mais elle aussi pleurait. »
Je conseille vivement de lire Une araignée au plafond car :
- c’est un livre riche en émotion et en rebondissement
- Nous sommes transportés sur la côte vendéenne, à St Gilles Croix de Vie et ses environs, avec quelques anecdotes comme celles du pousse-pied ou du marché de Croix de Vie avec Pierre l’abeilleur et des conversations a à la machine à café chez Bénéteau…
- Ceux qui ont lu « De boue et d’os » avec les « NonOport» de Brétignolles auront leurs marques pour poursuivre l’aventure avec Stevlan, le gitan.
- les citations à chaque début de chapitre et les extraits de chansons rendent le roman encore plus attachant.
A bientôt, bonne lecture.
