Toi aussi tu as voulu te mesurer au monstre, parce que franchement, pour un type comme toi, s'infliger 42,195 kilomètres de course à pied, c'était monstrueusement déraisonnable ! Et même peut-être complètement idiot... C'est bien sûr qu'il y a des événements qu'on doit vivre, quoi qu'il en coûte. On doit les vivre parce qu'on doit les vivre, tout simplement !

2016

9782368031742

Soeur Yvonne, Vendéenne d'Ahmedabad

Didier Giroud-Piffoz

Paysans de vendée - ils ont pris leur destin en main

Collectif

REF : 9782368032985  

2015

Les témoignages de paysans sont rares pour le xixe siècle et quasi inexistants pour sa première moitié. Un silence que ce livre s’emploie à réparer en redonnant vie à l’un d’entre eux, Aubin Denizet, commun des mortels perdu dans la masse des oubliés de l’histoire où chacun de nous peut compter ses ancêtres. À partir de milliers de documents d’archives, Alain Denizet reconstitue dans le détail la vie d’un homme ordinaire, mais également les petites et grandes histoires qui se trament à Germignonville et dans le cercle élargi de ses relations. Alors, avec Aubin, un petit monde s’anime. Le récit fourmille de portraits de notables - châtelain, notaire, laboureur, curé ou instituteur - mais il donne aussi toute sa place aux humbles, journaliers ou domestiques, ainsi qu’aux femmes, trop souvent absentes des livres d’histoire. 

EAN : 978-2-36803-263-3 

13/03/2018

De 1850 à 1914, Le Messager de la Beauce et du Perche est l’almanach le plus populaire de l’Eure et Loir et de sa périphérie. On se le prête, on le lit à la veillée, on le commente. C’est dire que la majorité de nos ancêtres l’ont eu en main. Ils y lisaient d’abord les « comédies villageoises » aux dialogues truculents, illustrées de dessins originaux, souvent drôles et ayant toujours une forte odeur de terroir.   Or cette littérature populaire, témoignage exceptionnel sur la vie d’autrefois, sombrait dans l’oubli. C’est tout l’intérêt de ce livre que de lui redonner vie.

Le lecteur ira, entre autres, à la rencontre de la superstitieuse mère Crédule, visitera la Tour Eiffel avec le père Berlingot, suivra un drôle de flambart à bicyclette et apprendra comment l’almanach prévoyait la météo pour un an… Chaque « comédie villageoise » est présentée et fait l’objet de commentaires nourris des recherches faites par l’auteur aux archives.

L'affaire Brierre au début du 20e siècle a eu un retentissement international mais a été oublié de nos jours.

Il s'agit de l'assassinat de 5 enfants dont leur père sera accusé. Après la condamnation, l'affaire Brierre quitte le terrain judiciaire pour investir le champs politique et le plus surprenant est que la presse antidreyfusarde se réveille et jette le même anathème sur "le traître et l'assassin". C'est aussi le début du journaliste enquêteur sur place dans ce petit village près de Chartres : voici un livre intense et rigoureux donnant un éclairage singulier sur ces années que nous avons coutume d'appeler la Belle Epoque.

Enfant de la campagne beauceronne, Joseph entre au petit séminaire en 1884 à l’âge de 13 ans. Élève brillant, il poursuit ses études au grand séminaire jusqu’à son ordination. À 27 ans, il est nommé curé de Châtenay . Pour tous, paroissiens et supérieurs, il est un prêtre modèle. Mais sans aucune explication, sans le moindre indice, il disparaît le 24 juillet 1906.

Montée en épingle dans le contexte de la loi de séparation des Églises et de l’État, l’affaire fait les choux gras de la presse.

D’autant que face à l’incurie de l’enquête officielle, les titres à sensation dépêchent sur place mage indien, hypnotiseur et dompteur de hyène afin d’élucider ce qui est devenu « le mystère de Châtenay » : crime, ou fugue ?

Retour de lecteur :

Avec un coeur aussi grand que celui de Soeur Emmanuelle et celui de Mère Teresa, la jeune Vendéenne "Yvette" Boyer servira, sous le nom de Soeur Yvonne, les plus humbles jusqu'à sa mort à l'âge de 101 ans.

Dès 1914, à 21 ans seulement, elle s'engage comme infirmière, puis plus tard rejoint les Salésiennes. Après son novicat, elle quitte la France pour l'Inde, nous sommes en 1923.

C'est une chance que Didier Giroud-Piffoz, lors d'un reportage pour le magazine GEO l'ait rencontrée, et soit retourné chaque année en Inde afin de l'interviewer.

Voici la version anglaise de l'ouvrage "Soeur Yvonne, Vendéenne d'Ahmedabad".

LIVRAISON ESTIMEE ENTRE LE 20 ET LE 25 DECEMBRE

Extrait :

Argenteuil, le 26 octobre 1966

“ Nous vivions à cette époque à Argenteuil, dans ce qu’on appelle pour faire bien “une cité d’urgence’’ et qui n’était ni plus ni moins qu’un bidonville installé au milieu de nulle part ; ou plutôt installé loin de tout. C’est tellement vrai que lorsque nous descendions en ville, les gens nous regardaient avec un drôle d’air , je n’ai su que bien plus tard que les gens nous prenaient pour des romanichels.

Romanichels, certainement que nous devions ressembler à ces gens-là avec nos chaussures crottées, nos habits tachés de boue. Nous étions appelés les “gens de la Gode’’.

Que ce témoignage permette aux fantômes, qui viennent depuis près de cinquante ans, harceler ma maman, de disparaitre à tout jamais, pour qu’une femme, maintenant âgée de 80 ans, puisse enfin trouver une paix très méritée. ”