Le Grand Voyage de la Marie Amélie

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La maison d'édition Univers Poche a elle aussi été séduite par ce roman :

qui est la première révélation  POCKET de l'année 2021, publiée le 7 janvier 2021.

 

Résumé :

À la fois implacable et bouleversant ce nouveau roman d’Olivier Cojan nous entraîne sur les routes du commerce triangulaire au XVIIIe siècle.

 

À travers le récit mélancolique de Simon Levrault, l’auteur poursuit sa quête d’humanité et s’interroge sur les liens intimes que nous entretenons tous avec la lâcheté et, parfois, avec l’audace et le courage.

 

Date de parution :25/10/2019

ISBN : 978-2368033753

 

Retour d'un lecteur :

Ecrire, c'est être seul, mais c’est aussi aller à la rencontre d’autres horizons et parfois découvrir des auteurs magnifiques. Olivier Cojan est de ceux-là.  Il m’avait déjà séduit, emporté, bluffé, avec son incroyable saga de six tomes et trois mille pages, et voici qu’avec " Le grand voyage de la Marie-Amélie ", il m’a accordé le rare privilège de lire ses brouillons et d’assister à la genèse d’un très grand roman. C’est ainsi que j’ai pu observer les doutes, souffrances et pérégrinations intellectuelles d’un écrivain, que j’apprécie tout particulièrement, et ce pendant une grande partie de sa création.

   Ce texte est une description précise, passionnante et romanesque de ce que l’on nommait autrefois le commerce du bois d’ébène, appellation cynique du commerce maritime des esclaves depuis l’Afrique jusqu’aux colonies d’outre-Atlantique. Oui, c’est bien de cela dont il s’agit, mais pas seulement. Dans une narration parallèle, apparaissent des conversations avec son domestique. Nous assistons alors à la mue progressive du héros, salaud ordinaire pour ces temps impitoyables, en parfait honnête homme tel qu’en donnait la définition du XVIIIe siècle, celui des lumières et des philosophes. Le chirurgien de marine de la Marie-Amèlie, celui qui triait et prenait soin de la " marchandise ", se prend à réfléchir sur le monde et ses occupants. Le valet, loin d’être sot, l’attire doucement du bon côté de la perception de l’humain. On retrouve là, dans la manière, Diderot, Voltaire et d’autres penseurs de cette époque glorieuse. Cojan n’est certes pas l’un de ces philosophes, mais il prouve qu’il est un humaniste à travers les mots qu’il nous délivre, tantôt en houle hypnotique, tantôt en déferlantes effrayantes.

   La magie de ce roman, son attrait principal, c’est aussi et avant tout, qu’il se révèle actuel dans sa conception et surtout avec l’engouement et le plaisir qu’on trouve à le lire. Surtout ne passez pas à côté !

   Ma conclusion à la fin de la lecture des brouillons qu’Olivier Cojan m’avait confiés fut de lui dire : « Ce roman-là, je vais te l’envier, j’aurais tellement aimé l’écrire… »

PTN

 

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